Le Nikon FM2n est un appareil reflex, argentique, de format 135 et 100% mécanique. Il dispose cependant d’une mesure TTL de la lumière.
C’est cet appareil qui a marqué mon retour vers la photographie argentique.
Un boîtier métalique, robuste et aux lignes simples. Des commandes bien placées et des détails bien pensés, malgrés quelques détails qui peuvent géner.
L’appareil peut fonctionner à toutes les vitesses d’obturation (Pose B – 1/4000eme de seconde) sans pile, les piles ne servent qu’à alimenter la mesure de lumière. L’armement est doux, la pédale du test de profondeur de champ et le levier du retardateur tombent bien sous les doigts sans géner à la prise en main ; enfin, la monture à bayonette F supporte tous les objectifs AI et plus récents disposant d’une bague pour controler le diaphragme.
Dans le viseur, couvrant 93%, on trouve un rappel de l’ouverture sélectionnée en haut, un rappel de la vitesse sélectionnée à gauche et 3 LEDs d’indication de l’exposition à droite. Une grande surface dépolie, une couronne de microprismes et un cercle stygmomètrique permettent d’assurer une mise au point précise.
Lors de l’utilisation, le levier d’armement doit rester en position débloquée et peut alors géner à la visée, en plus, le manque de dégagement interdit l’armement en gardant l’oeil au viseur. Seul l’utilisation d’un moteur (MD12) permet de circonvenir à ce point.
Cet appareil m’a rendu de fiers services en Norvège