Au dessus de Bergen, entre les collines, dans des forêts au tapis herbeux et recouvert de mousse, on cherche l’apparition d’un troll, d’un nain ou, qui sait, de Fenrir
La brume avance, masque ou découvre des formes dans les bois; l’eau se faufile sous des pierres vertes et tendres et fait entendre un bruit des plus agréables.
Le pied s’enfonce légèrement et on se sent bien, à marcher là, si près de cette petite ville et pourtant si loin de tout qu’on ne serait pas surpris de voir un village viking.
En revenant à Bergen, on imagine plus difficilement voir Odin; les Ases se cachent.
Maintenant, ils ont peur des humains.
Les dieux; si puissants et pourtant si fragiles qu’une simple pensée peut les détruire.